Télé Gaucho c'est un film que j'ai été découvrir sans à priori, sans connaître son sujet et son genre. J'avais raté Le Nom des gens, du même Michel Leclerc en 2010, couronné par le César surprise de la meilleure actrice début 2011 pour Sara Forestier et celui un peu plus attendu du meilleur scénario orignal.
C'est donc plein de confiance et avec un casting "in" que Leclerc revient en cette fin d'année 2012 nous présenter son Télé Gaucho, une nouvelle comédie politique, cette fois dans le Paris des années 90.
Bien heureusement, Télé Gaucho n'est pas qu'un film sur la politique et se moque de tous les partis même si on s'attache forcément un peu plus à la petite bande de gauchistes emmenée par les personnages d'Elmosnino et Maïwenn.
Avant tout, le film de Leclerc reste une comédie grâce à laquelle on rit beaucoup et qui se permet même le luxe d'être décalée (en France ça reste rare), notamment avec cette fabuleuse scène qui revient sur le bécotage dans les salles de cinéma, devenu difficile de nos jours à cause des lunettes 3D.
Télé Gaucho est assurément drôle mais parvient aussi à nous émouvoir par le biais de la jolie relation qui se tisse entre Clara et le héros Victor (Sara Forestier et Félix Moati).
La direction des acteurs, que je ne considère pas tous bons à la base, est un des autres défis ardus relevé par Leclerc. Maïwenn douée devant la caméra, Félix Moati nouvel espoir et Sara Forestier si attachante, qui l'eût cru ?
Malheureseument il y a un mais qui vient entacher cette belle rencontre cinématographique : des longueurs (le film dure quand même 1h50) et une fin vraiment bâclée qui ne nous laisse pas vraiment le temps de dire au revoir à tous ces personnages attachants.
Télé Gaucho n'est peut-être pas la comédie de l'année mais vous fera assurément passer un très bon moment. Essentiel pour bien débuter l'hiver.