Présenté à Cannes en 2010, Tender Son est dans la même veine que les oeuvres précédentes de Mundruczo (Delta, Pleasant days). Du cinéma lent, contemplatif, axé sur des êtres en quête d'identité. Ici, un jeune garçon asocial, en manque de père et de repères. Le film est insaisissable, empruntant des directions inattendues avec ses personnages en marge (dont Mundruczo lui-même, qui joue un rôle de metteur en scène). Il y a trois meurtres dans ce thriller psychologique autiste qui, malgré une certaine opacité, réussit à maintenir une véritable une tension palpable, 2 heures durant. A condition d'être un peu résistant.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Créée

le 24 mai 2018

Critique lue 179 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 179 fois

D'autres avis sur Tender Son - The Frankenstein Project

Tender Son - The Frankenstein Project
Jerant
5

Critique de Tender Son - The Frankenstein Project par Jerant

Le synopsis du film m'avait intéressé et j'avais eu envie de le voir. En résumé c'est l'histoire d'un jeune homme qui ne connait pas son père et qui va le retrouver par hasard et se retrouver malgré...

le 26 oct. 2016

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13