Christopher Nolan rêve de faire un James Bond. Ça se voit. Tous les éléments du film d’espion sont réunis. Un gros méchant (Branagh en russe hyper violent et suicidaire), une femme hyper belle et froide, des décors (yacht, villas de luxe et divers décors de guerre), enjeu planétaire (risque de fin du monde), CIA et équipe d’espions, même clémence poesy apparaît comme une sorte de Q qui explique le système d’inversement a l’espion Washington et enfin des sequences d’action pour le coup à couper le souffle.
Tout est donc là avec le talent de metteur en scène de Nolan pour parfaire un cocktail détonnant... sauf que... aucune émotion ne vient supporter tout cela et en partie..... l’acteur principal john david Washington qui est petit et qui a le charisme d’une huître. Autant son père Denzel Washington est une bombe de charisme autant son fils respire le vide... pas convaincu par ailleurs par son jeu.... je me suis amusé a compter le nombre de phrases par plan du petit fiston, mais jamais un plan sur lui ne tient plus de deux phrases. Comme si Nolan devait cacher son niveau de jeu par un montage plus que rapide.
Seuls acteurs qui écrasent l’écran Branagh et Elisabeth Debicki.
Enfin dernier élément, la science fiction et l’écrasant enjeu que je me garderai bien de résumer ici tant il est compliqué à expliquer.
Des mecs du futur tentent de freiner d’autres mecs du futur de réduire le monde en cendre dans le présent. C’est tout ce que je peux dire tellement plein de détails m’ont échappé.
Je garde donc un sentiment à demi satisfait de ce film.
Autant Dunkerque avait remonté l’estime que j’avais envers Nolan après Interstellar que j’avais compris à moitié.
Autant Tenet est à nouveau un concept compliqué qui risque de perdre des spectateurs. Je ne dirai qu’une seule chose à cet excellent réalisateur, faire un peu plus simple et éviter la dérive que david Lynch a vécu à trop intellectualiser son propos.
Maintenant je le sais, la christique est facile mais l’art est difficile !