Bon bah voilà peu de choses à dire à part que c'est une catastrophe ce film.
Déjà pour apprécier, il faut être prêt à aimer les films à la Nolan: un gros budget, des "grands" acteurs (quoiqu'ici on cherche un peu), des scénarios alambiqués mi-new age, mi-mindfuck, mi-épiques. Par "grand acteur" j'entends "acteur très bien payé" bien sûr.
Franchement la première demi-heure m'a un peu excité avec la scène plutôt réussie de l'opéra - même si honnêtement j'ai pas tout compris entre qui sont les méchants et qui sont les gentils. Ca se précise plus tard avec ce bon vieux Kenneth Branagh qui endosse le rôle du méchant oligarque russe qui en a pas mal chié pour devenir un dangereux psychopathe qui bat sa femme - du jamais vu dans l'histoire du Méchant avec un grand M. Si méchant et con qu'il devient pote ou presque avec le protagoniste (son vrai blaze dans le film quand même) qui n'a envie que d'une chose c'est de se taper sa femme. Quand même il est sacrément con pour un méchant, même nous pauvres mécréants qui ne méritons pas le cinéma de Nolan on l'a vu venir à la première rencontre!
Bref je m'égare, mais le scénario a un peu d'intérêt dans la promesse qu'il fait: un concept d'arme extrêmement dangereuse venant du futur et qui inverserait le temps, et donc qu'on pourrait actionner depuis le futur vers le passé (ou l'inverse): sur le papier ça vend du rêve et on se dit "y'a un truc". Mais voilà ça fait Pschiiit, ça se veut complexe et ça l'est beaucoup trop pour piger du premier coup "nanana c'est du grand Nolan faut voir le film une deuxième fois pour bien comprendre" mais qui a envie de se fader une deuxième fois ce nanar? C'est téléphone de bout en bout entre les acteurs, on n'y croit pas, les rôles sont des clichés ambulants, il n'y a aucune profondeur. Même le protagoniste on lui a filé ce blaze tellement le scénario n'en avait rien à foutre des personnages!
Bref on finit par zapper ( ou s'endormir dans mon cas, pourtant ça beuglait dans les oreilles avec toutes les explosions) et on finit par avoir envie d'oublier ce qu'on a vu.
Le dénouement en mode plot twist mindfuck-quatrième dimension déjà vu chez Nolan où même le protagoniste sent qu'on se fout de sa gueule m'a achevé et décidé d'écrire cette critique. Allez on salue quelques scènes bien tournées et impressionnantes pourvu qu'on aime la baston et les armes à feu mais passez votre chemin si la finesse c'est votre truc.