Douze ans après le dernier opus, James Cameron a abandonné la réalisation de T3 pour tourner son documentaire Les Fantômes du Titanic au profit du doué Jonathan Mostow (Breakdown, Clones), cinéaste discret mais redoutablement efficace. Le retour du Chêne autrichien Arnold Schwarzenegger (Predator, Aftermath) dans le costume du Terminator pour un cachet de 30 millions de dollars voit l'opportunité de rappeler au monde son incontestable suprématie sur le cinéma d'action suite à la mauvaise passe de Dommage Collateral, et l'association de Mario Kassar et Andrew G. Vajna à la production avec des coûts de production de 180 millions de dollars plus le marketing autour de 200 millions de dollars, était un gage de rigueur par rapport aux deux premiers épisodes mais avec seulement 433 millions de dollars de recettes mondiales, échec.
Je vais conduire !
Aidé par un Terminator T-850, un jeune homme, le futur sauveur du monde, tente de survivre au terrible robot T-X qui a été envoyé du futur pour l'éliminer.
Pas facile de passer après T2, le chef-d'œuvre précurseur du genre même Cameron aurait eu un mal fou à se surpasser ! T3 n'en demeure pas moins le long métrage le plus démesuré jamais produit après Titanic à l'époque. Servi par un casting original de deux ados traqués Nick Stahl (L'Homme sans visage, Sin City), Claire Danes (Roméo + Juliette, Esprit de famille), le cyborg T-X, Badass girl sexy en diable Kristanna Loken (King Rising, au nom du roi, Mercenaries), David Andrews (Cherry 2000, Hannibal) et de retour aussi Earl Boen (L'Homme aux deux cerveaux, Le Dentiste).
Relax !
10 ans après les événements survenus à Los Angeles, qui ont vu le T-1000 tenter de tuer John Connor, le futur chef de la résistance dans la guerre contre les machines, ce dernier vit au jour le jour. Sans identité, sans travail, il erre dans l’espoir de se faire oublier par le tout puissant Skynet. Néanmoins, un T-X, une androïde nouvelle génération quasi-invulnérable envoyée du futur, arrive à retrouver sa trace. Heureusement, John Connor pourra compter sur un nouveau Terminator, reprogrammé pour le protéger face à cette nouvelle menace et peut-être empêcher le soulèvement des machines…
Parle à ma main.
Malgré une bonne histoire, de l'action et des séquences épiques, le retour du maitre Stan Winston et de ILM, une musique du compositeur Marco Beltrami, une photo de Don Burgess et un montage du vétéran Neil Travis. Cette suite tardive ne laisse pas la même empreinte comme T2 qui révolutionnait la technologie cinématographique en 1991, à l’aide notamment du morphing. T3 n’est qu’un blockbuster estival de plus, pas déshonorant pour autant mais le désintérêt du public a été total et fatal.
Elle reviendra.