Après un troisième opus inutile qui n'apportait rien à la saga Terminator, et une adaptation en série qui n'a pas connu le succès escompté, on attendait rien de ce retour de la franchise au cinéma. Surtout venant de la part d'un réalisateur qui n'avait pas réussi son adaptation des "Drôles de dames". C'est donc avec surprise que je me rend compte que McG a réussi son pari improbable, d'autant plus que l'absence d'Arnold Schwartzenegger au générique resonnait comme une trahison auprès des fans. Mais son absence avère plutôt un atout, puisque cela libère les scénaristes de pas mal de contraintes. Mais la grande nouveauté de cet épisode est que, ça y est, le futur on y est ! Fini les robots du futur qui viennent à nous. Le fantasme des fans de voir en long-métrage les quelques séquences futuristes des films précédent est exaucé. Et le film nous surprend avec un scénario bien loin de ce que l'on imaginait. Malheureusement, il n'en reste pas moins quelques séquences redondantes avec les anciens films qui auraient pu être évitées (surement quelques exigences des executive producers d'Hollywood): la poursuite en semi-remorque, un crash d'hélicoptère (plus impressionnant encore que l'ex-séquence de Jim) ou l'inévitable fonderie avec son choc thermique. N'empêche, le défi est réussit, la franchise est relancée et on attendait avec impatience à nouveau une suite.
Mais le film fut un échec injustifié que l'on attribua à l'absence d'Arnold, peut-être à raison. Donnant malheureusement raison au star system d'Hollywood. Les suites réintégreront le casting original du premier film, piégeant à nouveau les scénaristes dans des impasses scénaristiques qui empêche toute évolution de la franchise .