C'est quand même, faut l'avouer, le plus singulier des films, le réalisateur étant le seul à avoir vraiment essayé de faire quelque chose sans trop reprendre les précédents films de la saga. Dans mes souvenirs le film est très moyen. Y'a quand même des scènes d'action qui m'ont gardé l'oeil ouvert et j'aime toujours Christian Bale. Quant à l'univers post apocalyptique, certes c'est un bel univers jaunâtre et mort mais pour le coup si on aime l'originalité on aime aussi l'univers "Terminator" tel quel et là, on s'attendait vraiment à être transportés en 2029, pas dans une période transitoire où on essaie de nous tenir accrochés en disant que, comme c'est un futur alternatif, cette fois on sait pas si les humains vont gagner (en vérité le désespoir est plutôt bien retranscrit). En attendant, à part Connor, peu de personnages en valent la chandelle. Finalement c'est juste un énième combat qui ne solde pas la fin de la guerre ; j'aurais presque pas été surpris que John dise à la fin "La bataille ne fait que commencer" comme il le prononça à la fin du 3e film de la saga. Dans tout ça, le final ne tient pas debout et fait s'écrouler le semblant de scénario qui donnait, jusqu'alors, une presque-raison d'exister à Terminator : Renaissance.