C'est la force du coeur humain la différence entre nous et les machines
Cet opus de la saga se passe en 2018. On y suit John Connor, leader de la résistance dans son combat contre les machines.
Le scénario tient à peu près la route. En revanche les dialogues sont parfois à la limite du risibles ou au mieux inintéressants. On n'échappe pas à quelques clichés façon USA, ce qui avait été justement évité dans les films de James Cameron. Mais McG n'est pas Cameron et on est, avec "Terminator 4", dans quelque chose de beaucoup plus conventionnel.
Je suis de toute façon fan de "Terminator 1 et 2" et je trouve cette machine fascinante. Dans "Terminator 4", McG a décidé de lui rendre hommage. C'est bien le T800 qu'il choisit de montrer et non pas les autres version améliorées. Il faut dire que c'est lui qui a la plus belle gueule avec son squelette tout en métal. Mais il ne s'est pas arrêté là, il y a dans "T4" de nouvelles machines parfaitement réalisées.
Certains seconds rôles n'ont absolument aucun intérêt. Christian Bale, quant à lui, semble avoir le rôle dans le sang et incarne un John Connor au mieux de sa forme. Sam Worthington campe un hybride humain-cyborg de bonne facture et Anton Yelchin interprète un jeune Kyle Reese déjà bien débrouillard. On fait aussi connaissance avec la résistance et son organisation.
Les scènes d'action sont efficaces. On en prend plein les yeux et plein les oreilles avec une bande son percutante. D'ailleurs à propos de la bande son, j'ai été très étonné de voir que la musique était de Danny Helfman. D'habitude son style reconnaissable entre tous passe totalement inaperçu ici.
McG n'hésite pas à montrer un monde ravagé par la guerre nucléaire inhospitalier et fantomatique. La photo dans les tons froids ajoute à l'ensemble et certains plans sont techniquement très impressionnants. J'aimerais ressentir quelques frissons devant de telles machines mais ce n'est jamais le cas.
En conclusion, Terminator Salvation est une bon film de divertissement. Avec des très bons effets spéciaux et une mise en scène efficace, il n'arrive pourtant pas à égaler l'intensité des 2 premiers opus.