Critique de Terre des Ours
Terre des ours est le premier film documentaire animalier réalisé en 3D. Le film raconte les aventures estivales d’ours du Kamchatka, qui, à l’approche de l’hiver, doivent se nourrir suffisamment pour survivre durant leur prochaine hibernation.
Pêcheurs nés, les ours subissent la loi du plus fort, laissant l’avantage aux plus gros. On découvre des immensités de paysages naturels de Russie. Le cadre et les images de Guillaume Vincent, bien qu’à couper le souffle, perdent de leur grandiose par l’usage (inutile) de la 3D. En effet, celle-ci n’apporte rien de positif au film en ajoutant une grande profondeur de champ presque illisible. L’image s’en retrouve appauvrie et notre attention se porte davantage sur la lecture de la 3D que sur le sujet principal: les ours. Par ailleurs, la voix apaisante de Marion Cotillard a tendance à se répéter tout au long du film,ce qui le rend encore plus monotone. Le montage alterné suivant un jeune ours, puis une mère et ses petits ainsi qu’une multitude d’autres animaux n’avantage pas le film, en nous livrant un récit quelque peu dispersé et confus.
Ce documentaire animalier ravira les fans du genre, mais pourra décevoir les plus novices qui risquent de s’ennuyer quelque peu pendant la projection. En salles le 26 février…