En rentrant chez elle, une journaliste du genre grande gueule se fait agresser par un tueur qui pense la laisser pour morte. Bien que gravement blessée, elle est transportée à l'hopital, et elle est suivie par son meurtrier.


Aussi étonnant que cela puisse paraitre, Terreur à l'hopital central n'a rien d'américain, car il est distribué par 20th Century Fox aux Etats-Unis, mais c'est une production canadienne à 100 %. Les avantages fiscaux ont permis de tourner sur place un slasher, genre roi au début des années 1980, et en débauchant pas moins que William Shatner et Lee Grant. Cette dernière ne parle plus à grand monde, mais en 1975, elle a eu l'Oscar du meilleur second rôle pour Shampoo ; cependant, étant donné qu'il est difficile pour une actrice de plus de cinquante ans de percer à Hollywood, elle fut mise sur la touche, et elle profita de jouer dans un sous-genre (selon elle) pour être grassement payée. Tout comme William Shatner, qui joue le compagnon de cette dernière, totalisant quelque chose comme cinq minutes de présence et dont le seul fait d'armes est de manger un Sundae ® !
Mais on retient avant tout le film pour le numéro que fait Michael Ironside, qu'on avait déjà vu dans Scanners, et qui incarne ici un méchant d'anthologie, pas subtil pour un sou, mais qui rejette son impuissance et son traumatisme d'enfance dans le meurtre de personnes, dont le seul fait de les prendre en photo au moment d'agoniser lui fait prendre son pied.


Bien que la particularité du film étant que les protagonistes ne sont pas des adolescents mais des adultes, Terreur à l'hôpital central est clairement dans son époque du slasher, avec des scènes bien sanglantes, des meurtres sans concessions, et mine de rien, une assez bonne mise en scène, notamment dans le fait d'éclairer l'hopital avec une lumière bleue. D'ailleurs, le film n'a rien de canadien, mais sa diffusion américaine lui permettra de remporter un beau succès.

Boubakar
6
Écrit par

Créée

le 19 avr. 2021

Critique lue 207 fois

7 j'aime

Boubakar

Écrit par

Critique lue 207 fois

7

D'autres avis sur Terreur à l'hôpital central

Terreur à l'hôpital central
paulscholes
6

Critique de Terreur à l'hôpital central par paulscholes

Un an après Scanners de Cronenberg, Michael Ironside endosse à nouveau le rôle d’un homme névrosé. Une nouvelle fois, il joue bien son personnage. Seulement Terreur à l’hôpital central (Visiting...

le 16 sept. 2012

3 j'aime

Terreur à l'hôpital central
Terreur-Rampante
5

Maniac aux urgences

Les plus :- Michael Ironside en tueur sadique, c'est une idée géniale !- Certains bons moments de tension et passages malsains (les polaroids des victimes en train d'agoniser).- Réalisation de bonne...

le 26 sept. 2024

2 j'aime

Terreur à l'hôpital central
RENGER
4

Un Michael Ironside magnifiquement dérangé

Terreur à l'hôpital central (1982) est un thriller horrifico-psychologique qui vaut le coup d’œil ne serait-ce que pour la prestation d’un Michael Ironside magnifiquement dérangé dans le rôle de ce...

le 30 mai 2020

1 j'aime

Du même critique

Massacre à la tronçonneuse
Boubakar
3

On tronçonne tout...

(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...

le 18 févr. 2022

44 j'aime

Total recall
Boubakar
7

Arnold Strong.

Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...

le 11 nov. 2012

44 j'aime

3

Dragon Ball Z : Battle of Gods
Boubakar
3

God save Goku.

Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...

le 15 sept. 2013

42 j'aime

9