Si les 20 premières minutes sont une merveille d'épouvante, le film se perd rapidement dans une enquête policière un peu mou du genoux et assez décevante compte tenu du speech de départ.
On pourrait regretter aussi de faire apparaître le psychopathe en tant qu' homme, la suggestion par sa voix suffisant à instaurer la peur.
Cependant, Tony Beckley s'en sort vraiment bien dans son rôle de malade mental et arrive à imposer un sentiment de malaise par sa seule présence, même si on ne retrouve pas la force de l'ouverture.
Le reste du casting est à mes yeux assez transparent, on ne s'attache pas réellement aux personnages, mais on compatit quand même pour la baby-sitter...
Le réel point fort du film réside dans la bande originale, signée Dana Kaproff. Oppressante et anxiogène, la musique personnifie la terreur grandissante des personnages et est à mes yeux le réel moteur du film.
Au final, When A Stranger Calls fait mieux son boulot en tant que film d'épouvante que thriller, mais vaut le coup d'être vu au moins pour sa scène d'introduction.