Plaisir coupable, j'ai enquillé Terrifier 2 dans la foulée du 1 et je conseille l'exercice car le machin - carrément moins fauché - fait encore sacrément le boulot, mais sans pour autant mériter les éloges dithyrambiques que j'ai pu entendre ou lire.
Commençons donc par ce qui fâche si vous voulez bien :
- le scénario : "le quoi?!" glapit le seul mec qui suit là -bas dans le fond. Et il a raison ! Le premier Terrifier était juste con coté scénar', et ça faisait bien le truc. Ici, le réal/scénariste tente de bâtir son petit Lore perso est c'est juste pitoyable. Mais qu'est ce qui lui a pris de vouloir rationaliser ce bidule ? Surtout avec son pauvre machin con-con à base de lame magique et de costume à papa ?! Bon l'avantage c'est qu'on s'en branle au bout de 10mn mais quand même, c'est en grande partie ce qui explique le second gros point noir de cette suite...
- ...sa longueur ! Oh les gars, un peu de sérieux là : un film Gore c'est entre 1h20 et 1h40, pas plus. Même quand le film est doté d'un bon scénario ! Alors là, vu la cata sus-mentionnée niveau écriture, pourquoi nous infliger plus de deux heures de conneries ? Dire que la sauce est rallongée tient de l'évidence et même si je prends beaucoup de plaisir à voir cabotiner Art, y a clairement bien 30mn de trop.
Après, on a les classiques du genre qui sont respectés :
- les (un peu trop grands) jeunes adultes débiles branchés coke & sexe qu'on voit crever avec un plaisir coupable propre au genre
- les flics probablement en train de se palucher alors que les macchabées s'empilent
- les lieux publics - ici la fête foraine - ou l'on rentre comme un moulin vu que les vigiles doivent se palucher avec les keufs et où l'électricité ne coute pas chère vu que tous les manèges sont fonctionnels
Restent cependant des scènes de carnage assez incroyables - mention TB pour la première copine de notre héroïne découverte par sa maman... - toujours gérées à l'ancienne avec latex qui se déchire et raisiné qui gicle comme au temps de papa et un Art le Clown encore parfaitement bien mis en valeur.