Tetro naze (je sais c'est nul)
Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu film aussi stéréotypé, aussi bien dans le scénario que la mise en scène. Savoir qu'il émane d'un des « maîtres » du cinéma au chef d'œuvre ultime qu'est le Parrain, cela fait froid dans le dos.
L'histoire est celle d'un jeune homme qui souhaite retrouver son frère aîné, parti à Buenos Aires pour couper les ponts avec sa famille. Le poids d'un secret demeure. Jusqu'à la révélation finale aussi insipide que prévisible. Dissimulé derrière un esthétique Noir et Blanc, le film tente de cacher ses failles mais n'y parvient guère. Même si l'histoire est d'une simplicité enfantine, elle aurait pu donner lieu à une analyse fine (même si déjà vue) sur les liens familiaux, l'héritage, le rapport au père, la rivalité fraternelle, j'en passe et des meilleures.
Dans « Tetro », tout cela est à peine esquissé et il en ressort un film paresseux qui ne fait que suivre une ligne directrice que nombre d'autres ont déjà emprunté, et avec plus de brio.
Un Coppola donc très faiblard, avec un Vincent Gallo dans le rôle titre à qui on n'a visiblement pas dû payer les heures supp', tellement il offre le minimum syndical. Le jeune héros est, quant à lui, transparent.