Une histoire basique : les gentils, pas très vifs d'esprit, sont conviés par le grand Maître/père adoptif pour empêcher le méchant d'avoir un livre de pouvoir que le maître dit mauvais, et le ramener ; puis de trouver le corps de l'un d'entre eux qui a disparu pendant la mission ; puis d'aller tuer un autre maître ; etc.
Le méchant : basique avec le rire qui va avec, qui dit que ce n'est pas lui mais l'autre
les situations : basiques à part l'histoire de la grotte qui fait sourire malgré la petit musique d'ambiance ah-doc car c'est un passage dramatique logiquement – comme quoi le réalisateur a réussi à glisser de l'humour
les dialogues : basiques voire simplets
les costumes : faits de bric et de broc
les décors : à l'avenant des costumes
les acteurs : un peu moins que basiques avec des avant-morts qui ne savent pas mourir. Il faut dire que parfois les épées qui les transpercent sont visiblement sous un de leurs bras et non dans le corps
les combats : pas trop basiques, souvent plus acrobaties ; et vols, sauts, saltos, abus de câbles
la mise en scène : basique
les plans parfois trop rapprochés pour certainement cacher la misère
et le reste : basique.
Que dire de plus ?
Ca sent le petit, petit budget et le pas trop de talent malgré, certainement, une bonne volonté de faire. Le réalisateur/producteur/chorégraphe, par ailleurs acteur, cascadeur, chorégraphe, signe ici son dernier film après Holy virgin vs the evil dead et Cheetah on fire.
Pour les boulimiques, ou s'il n'y a rien d'autre à visionner.