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Une sale Histoire
C'est arrivé près de chez vous, en vrai et en Indonésie, doublé d'une réflexion historique sur le parallèle entre bourreau / victime et vainqueur / vaincu. Voilà une façon d'esquisser The Act of...
Par
le 6 nov. 2015
29 j'aime
10
The Act of Killing par Jeremy Coifman
Qui est un film déroutant, ahurissant, malaisant. Des tortionnaires s'expriment devant la caméra d'Oppenheimer racontant leurs crimes passés avec une joie non dissimulée. La vision de l'Indonésie d'aujourd'hui est effrayante : c'est un pays corrompu, adulant l'armée et les assassins, dans laquelle les minorités sont maltraitées en permanence.
Le plus intéressant reste cette mise en abyme vertigineuse où les tortionnaires rejouent leurs actes passés, entre souvenirs et fantasmes, tour à tour victimes et bourreaux. Là où Rithy Panh utilisait des petites statuettes pour décrire l'indescriptible, Oppenheimer utilise le cinéma. Les voir rejouer ces scènes est souvent insoutenable, et cela met notamment un des protagonistes face à ces propres actes. Sa prise de conscience progressive est saisissante.
Incroyable plongée dont on ressort groggy.
Le plus intéressant reste cette mise en abyme vertigineuse où les tortionnaires rejouent leurs actes passés, entre souvenirs et fantasmes, tour à tour victimes et bourreaux. Là où Rithy Panh utilisait des petites statuettes pour décrire l'indescriptible, Oppenheimer utilise le cinéma. Les voir rejouer ces scènes est souvent insoutenable, et cela met notamment un des protagonistes face à ces propres actes. Sa prise de conscience progressive est saisissante.
Incroyable plongée dont on ressort groggy.
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le 25 sept. 2013
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