L'actualité sur The Age of Success

Satire appuyée de la pensée ultra-capitaliste mêlant farce surtout et mélodrame (histoire finalement touchante d'une revanche sociale). Esthétique années 80 jusqu'au bout des ongles (spot publicitaires usant d'effets de synthèse basiques pouvant rappeler "Tron" !!!...coiffures, maillots de fitness et flous vaporeux...un régal !). Au passage, il est étonnant de voir la manière innocente avec laquelle est exploitée la figure d'Adolf Hitler dans le récit, à peu de chose près comme un équivalent de ...

Hello et merci de ton appréciation et de ton commentaire. En très bref, le réalisateur Jung Jin-woo tente de sensibiliser l'industrie et ses pairs à la prise de son directe dès 1973, après avoir manqué de remporter l’Ours d’Or avec son film Long Live the Island Frogs au 23e Festival de Berlin en 1973 face à Tonnerres Lointains (Satyajit Ray), notamment en raison de la post-synchronisation des voix, comme il était encore d’usage à l’époque en Corée (perso, je pense que le long de Satyajit Ray éta...

...pour des raisons essentiellement économiques ! L'histoire est donc bien différente de celle observée chez les voisins d'Asie du Sud-Est, comme en Thaïlande où la performance de l'équivalent-benshi s'est institutionnalisé (à l'origine pour doubler les films importés (30's) puis sur les productions nationales sur support 16mm (après guerre), moins chères aussi), retardant la nécessité commerciale du passage au son direct. Mais bon, j'ai l'air de stigmatiser un retard technologique sur cette par...

Ah, mais j'ai mis un chapitre entier autour des "byeonsas", les "benshis coréens" et de leur influence...jusqu'à nos jours dans le bouquin. Et j'ai bien étudié le ciné thaï pendant des années. Same same, but different, comme on dirait là-bas - tant sur les "commentateurs", que dans la post-synchro, passionnante côté thaï, comme japonais, comme taïwanais, comme ailleurs en Asie ;)