The Amazing Spider-Man par mr. edward
The Amazing Spider-Man est une vraie bonne surprise. La version de l’homme araignée présentée par Marc Webb diffère totalement de celle de Sam Raimi, ce qui est rassurant. Tout d’abord, finis le type niais, stupide et tête à claque. Le héros interprété par Andrew Garfield (découvert dans l’excellent The Social Network de David Fincher) est plus « crédible », plus « humain » et surtout plus « intelligent ». Il en va de même pour le personnage de Gwen Stacy (Emma Stone) moins chiante que Mary-Jane et elle aussi plus intelligente. La complicité entre les deux interprètes se faire sentir, il y a une alchimie. Le gros point étant que leur histoire d’amour ne plombe pas le film (Marc Webb réussissant à trouve le parfait équilibre entre cet idylle et l’histoire) et que si, suite il y a, on ne va pas nous gonfler avec, car le personnage Gwen Stacy comprend de suite les motivations et les agissements de Peter Parker (la fin étant le parfait exemple). De manière générale, l’interaction entre les différents protagonistes est parfaite. Chaque personnage est « crédible ». Cela venant aussi d’un excellent casting où chaque interprète tient parfaitement leur rôle. Niveau scènes d’action, comme nous avions pu voir un aperçu avec les bandes-annonces, elles très bonnes. Beaucoup ont encore en mémoire celles de la saga de Raimi, assez bonne. Ici, Marc Webb joue énormément avec l’environnement que peut croiser Peter Parker / Spider-Man, ainsi évitant de les rendre insipides, creuses et sans substance. Même les vues à la première personne (qui ne durent pas longtemps) sont bien filmées. Les effets spéciaux sont parfaits. Le Lézard bien modélisé. Les affrontements entre Spider-Man et Le Lézard sont captivantes. D’une manière générale, les scènes d’actions sont prenantes, Marc Webb sait tenir sa caméra. Au niveau de l’histoire, on ne va pas se mentir, certaines scènes avaient déjà été montrées dans les films de Raimi, mais celles-ci ne pouvant être occultées : la transformation de Peter Parker, la mort de l’oncle Ben. Après tout c’est un reboot. Mais dire que ce n’est pas un pompage bête et méchant de la saga de Raimi avec des acteurs différents serait stupide. Là où Raimi prenait des libertés par rapport à la bande dessinée, Webb est fidèle mais là où Webb prend des libertés, Raimi était fidèle. The Amazing Spider-Man a sa propre personnalité. D’un point de vue chronologique, le film est plus fidèle (il se bat d’abord contre Le Lézard puis Le Bouffon Vert, il rencontre en premier Gwen Stacy puis Mary-Jane). Malgré tout, le scénario, bien qu’étant bien écrit, souffre de quelques faiblesses. On nous promettait d’en apprendre beaucoup sur le passé des parents de Peter Parker, c’est juste abordé sans approfondir. Mar Webb enfonce parfois des portes ouvertes mais évite de trop s’aventurer, dommage. Concernant le personnage de Peter Parker, il n’est pas aussi sombre qu’on nous laissait croire. C’est juste un gars avec des questions existentielles et cherchant des réponses. Pour autant, le personnage est bien traité et « humain ». The Amazing Spider-Man est donc un excellent divertissement. Un croisement entre Avengers (niveau scènes d’actions) et The Dark Knight (niveau personnages et des thèmes abordés). Toutefois, les fans de la saga de Sam Raimi ne trouveront rien d’intéressant à se mettre sous la dent. Pour ma part, j’attends avec impatience la suite de l’homme araignée.