La fin d’une deuxième araignée

Dans ce deuxième volet du reboot Spider-Man, Marc Webb réalise une suite à la fois décevante et navrante du héros araignée. Après son premier exploit de 2012, on espérait que le deuxième Spider-Man ferait une suite plutôt réussi, mais au final on est quand même assez déçu vis-à-vis du film en lui-même.

Salut, je suis Spider-Man votre fidèle serviteur… on connait cette chanson depuis longtemps. Peter Parker a enfin terminé ces études et qu’est-ce qu’il fait, il joue le héros de New-York. Ayant fait la promesse au père de Gwen (celui-ci étant mort) de la laissez en dehors de sa vie de super-héros, il continue de sortir ensemble malgré tout. C’est alors qu’un nouvel ennemi fait son apparition. Peter devra à la fois prendre en main son pouvoir et ses responsabilités pour sauver sa ville.

Il faut dire que ce reboot du héros araignée part sur le principe que tout est lié à l’entreprise Oscorp, ce qui est vrai dans la plupart des comics. Mais que les araignées génétiquement modifié soit l’œuvre du père de Peter, est un gros inconvénient. Richard Parker a mélangé son sang avec celui des araignées et sans lui ou sa ligné, Oscorp ne peut pas continuer les expériences. Vous voyez des araignées génétiquement modifié dans un labo et comme par hasard un gars araignée qui se balade avec des pouvoirs d’araignée génétiquement modifié dans New-York. C’est moi où la technologie chez Oscorp c’est de la maquette. Car il ne faut pas être un génie pour faire le rapprochement. Donc, c’est un gros problème.

Je ne sais pas votre avis, mais ce film est deux fois plus mauvais que le précédent en termes de scénario et méchant.
Pour commencer un scénario quelconque : je t’aime Gwen Stacy, non je ne peux pas être avec toi, il faut que je sauve New-York de l’attaque d’une ampoule schizophrène, Harry mon vieux tu as bien mauvaise mine, mais dis donc ça me fait penser mon papounet est mort et j’ai toujours sa cravate chez moi. Bref, c’est très niant-niant et surfait comme scénario.
Des ennemis casse-noisettes : Electro (Jamie Fox) est un ennemi qui a un sérieux problème de personnalité, « soit mon amis ou crève », sa transformation est assez réussie mais son pouvoir est assez mauvais (je préfère nettement le Electro de la série animée Spectacular Spider-Man). Le Bouffon Vert, après James Franco dans la première trilogie Sam Raimi, c’est au tour de Dane DeHaan dans le rôle d’Harry Osborn d’être le nouveau Bouffon Vert. Son père mort, il fallait bien introduire le Bouffon Vert, idem sa transformation et son costume sont très mauvais. Et enfin un rhinocéros blindé style à la Iron Man (dégelasse).

Le seul point fort de Marc Webb dans ce reboot Spider-Man, c’est qu’il se concentre uniquement sur la famille Stacy. Et quelle meilleure adaptation controversé que La mort de Gwen Stacy de Gerry Conway. Deux morts dans une famille en deux volets très endeuillé chez Marc Webb contrairement aux deuils de la trilogie Sam Raimi. La mort du père de Gwen fut déjà très sombre (la pluie et les personnes habillé en noir), la mort de Gwen fut surtout très tragique avec sa musique signé Hans Zimmer et sa tombe filmée les saisons passantes. On ne pourra pas dire qu’Emma Stone a interprété une Gwen Stacy vraiment remarquable et que sa mort fut des plus tragique, même si c’était prévu d’avance.

Certain auront remarqué que entre les deux films de Marc Webb, un jeu vidéo sur PS3 s’incruste en plein milieu de l’histoire. Pour ma part, ce jeu suit une certaine logique et le contexte explique un peu mieux les tensions entre Peter et Gwen dans le deuxième volet de Marc Webb.

Pour conclure, ce film mérite minimum la moyenne même si le film à son lot d’inconvénient. La suite ne verra pas le jour, mais Spider-Man reviendra chez Marvel. On regrettera Andrew Garfield, car c’est Tom Holland qui le succède. Marc Webb a su relever le défi dans ce reboot Spider-Man, avec un premier volet tout à fait excellent et une suite maladroite.