The Amazing Spider-Man - Le Destin d'un héros par Owl
Ah putain, ça fait mal.
J'étais finalement indulgent avec le précédent. Il faut dire que je n'étais pas spécialement fan de la trilogie Raimi. Je vais simplement finir par croire que Spidey n'est bien qu'en version papier et qu'aucun réalisateur n'a pigé comment faire un vrai bon film avec ce personnage.
Je ressors à l'instant d'une séance où j'aurai eu envie de faire avance rapide plein de fois et où la perspective d'une baston finale n'a été que la seule raison m'empêchant de me barrer.
Je vous passe le scénario, je ne suis pas bien sûr qu'il y en ait vraiment un. Il s'agit plutôt d'une succession de scénettes mettant en scène un Peter Parker tête à claque. Et même pas tête à claque comme celui de Raimi, non, ils ont réussi à le rendre aussi chiant, mais différemment!
Là où Maguire campait un Peter trop gnangnan, Garfield incarne un Peter trop cool. C'était déjà le problème dans le premier, et c'est exacerbé ici. Peter Parker est censé être un loser génial, ce qui n'est évidemment plus le cas ici. Il faut bien plaire... Sauf que ça ne le rend pas du tout attachant. Finalement, on n'apprécie de le voir que sous le masque de Spidey (ce qui était déjà le cas chez Raimi, d'ailleurs).
Et c'est évidemment avec Spider-Man, qui retrouve l'humour que Raimi avait balancé aux chiottes, qu'on passe les meilleurs moments du film. Les scènes d'action sont honnêtes, les effets spéciaux réussis... Reste la musique, du Hans Zimmer comme d'habitude, ce mec est partout. Ça passe plutôt bien, tout comme le thème de Williams, ce mec est partout aussi.
C'est un peu fouilli, cette critique, mais si je devais résumer le film en quelques mots, disons qu'on tient là un métrage bien trop long, maladroit, pas forcément bien pensé, qui ne décolle que trop rarement et quand on pense que ça va enfin pulser un peu... On se prend le générique de fin dans les dents.
Evidemment que j'irai voir le 3, mais j'ai les boules.