The unborn artist
Ca m'embête de taper sur un premier film qui essaye de sortir du lot avec son scénario se moquant autant du milieu spéculatif de l'art que des artistes mêmes (plus gentiment certes) mais je dois...
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le 26 oct. 2017
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Gisèle, artiste peintre, rentre en Corée après 10 ans passés au Danemark et se fait remarquer par Jae-Beom, un jeune propriétaire de galerie d'art aux dents longues. Très vite, la cote de ses œuvres grimpe, et encore plus lorsqu'elle passe pour morte après un accident.
C'est un premier film sympathique, qui se veut une satire du monde l'art, en tapant aussi bien sur les marchands d'art, les artistes, les acheteurs, les officiels. Le réalisateur joue beaucoup sur le ton de l'humour noir, il y a pas mal de cynisme, surtout venant des personnages de galeristes, qui n'hésitent pas à inventer une biographie de toute pièce à leur poule aux œufs d'or. Jae-Beom, en passant un pacte faustien avec Gisèle, joue au Pygmalion, mais déchante vite lorsque sa créature essaie de lui échapper.
Seulement, malgré des scènes rigolotes, le film est assez bancal, les personnages n'étant pas assez travaillés et la satire restant trop en surface. Le message final du film (en gros, l'art doit être accessible à tous et pas seulement à une poignée de personnes au portefeuille bien rempli) est consensuel et un peu mou.
Mais il se dégage malgré tout une belle énergie de ce premier film, qu'il faut prendre comme une comédie légère. On passe un bon moment, c'est divertissant, et ça prend pas la tête.
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le 26 oct. 2017
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