Je l'avais bien sûr déjà vu en salle, mais j'ai eu envie de revoir le portrait intime que Marie Losier consacre au leader de Throbbing Gristle et Psychic TV et sa dernière épouse, décédée très prématurément, et de leur entreprise physique et artistique, nommée pandrogynie par les intéressés, de se ressembler parfaitement en transformant chirurgicalement leurs corps. C'est un vrai bonheur de les retrouver dans l'intimité de leur maison, même si je continue à penser que la cinéaste perd trop de temps à filmer des bêtises (des petites scénettes reconstituées ou on voit généralement Gen fait le guignol), ce qui empiète sur les moments émouvants, surtout sur un film à la durée si courte.