Un jolie documentaire avec de belles images mais quand même assez difficile à suivre, je reprocherais à la réalisatrice d'avoir voulue en faire peut-être juste un peu trop, enfin...
On parle ici du musicien et artiste Genesis P-Orridge mais aussi de sa relation avec sa femme, la susdite Lady Jane, un modèle de beauté et de perfection pour Genesis qui n’hésitera pas à ce faire refaire le corps A à Z pour lui ressembler, le Couic c'est qu'on mélange le tout avec des scènes de rue, des reconstitutions d’événement clé de la vie de l'artiste, et pas mal de délire et autres performance artistique de Genesis qui toute somme s'en être totalement indigeste se perdent assez facilement à vouloir lézarder entre les différents univers, et puis après il y a aussi c'est quelques scènes légèrement douteuse de "bébé nageur dans un océan d'obscurité" (à voir pour comprendre) mais qui fonctionne plutôt habilement.
Si un temps d’adaptation demeure nécessaire (je recommande de bien s'intéresser à l'artiste avant le visionnage) on finira par comprendre par tout se fracas d'image et de son l'étendu et la porté du message, un message fou et inadapté à notre temps, un message porté par des spécimens marginaux complétements barrés et libre envers et contre tout histoire de pouvoir mieux vivre à temps plein, des spécimens, qui prononcent leurs différences et leur volonté d’anticonformisme par le biais d'un art et d'une façon d’être extrême, dans son fond "The Ballad of Genesis and Lady Jaye" est donc beaucoup plus qu'une simple ode à l'amour, c'est un reflet de cette image d'une force vive mais au demeurant étrange pour le commun des mortels.
Outrageusement rock'n'roll !