Harmonies, Famille, Pop music (et Surf !)

The Beach Boys a l’étoffe pour devenir le documentaire référence (et définitif ?) sur le quintette californien, en tout cas sur les premières années du groupe.

En effet le film est superbement réalisé, tous les membres qui ont participé à l’aventure apportent leur témoignage, mais les 4 dernières décennies sont passées sous silence (ils ont encore sorti un album en 2012, et ont donné leur dernier concert il y a 2 ans à Paris) …

De Surfin’ Safari (qui les a fait connaître en 1962) à Kokomo (générique de fin), en passant par I Get Around, California Girls, l’album Pet Sounds (certifié disque de platine 34 ans après sa sortie !), Good Vibrations, Forever, la compilation Endless Summer (qui a relancé leur carrière en 1974) et les tournées qui ont suivies, il ne manque aucun de leurs succès.

Les périodes plus difficiles – comme la fin des années 60 et le début des 70’s où la guerre du Vietnam, les manifestations des étudiants, les mouvements pour les droits civiques et le psychédélisme les ont quelque peu ringardisés – sont également évoquées.

Et même si le film se veut positif, en montrant une famille particulièrement unie (le groupe débute avec les 3 frères WILSON + le cousin Mike LOVE + un ami Al JARDINE), le père WILSON – autoritaire et violent – n’est pas épargné. C’était leur premier manager.

Il est aussi question de la rivalité avec les BEATLES (qui débarquent aux États-Unis en 1964) et surtout, last but not least, de Monsieur Brian WILSON (le frère ainé), génie créatif (mais fragile mentalement) sans qui les BEACH BOYS ne seraient pas ce qu’ils sont, à savoir l’un des plus grands groupes américains.