Un jour, des cryptobros dirigés par Simon Puech arnaquent la voisine de CenthoLeBest (maquillé en Tonton). Désespérée, elle met alors fin à ses jours. Centho décide donc de les traquer grâce à ses anciens contacts des services secrets. Il vide deux bidons d'essence sur un plateau d'appel et s'en retourne à son exploitation. SadPanda et la fille de la voisine arnaquée mènent l'enquête, et découvret un vaste système de fraude.
Centho, c'est un apiculteur, et dans cet univers, ça veut dire "agent secret d'un programme spécial-secret-militaire" et non, je ne vous ferai pas l'affront d'essayer de broder une quelconque explication cohérente et plausible. Le pitch de départ est tellement débile que votre incrédulité risque d'avoir du mal à être suspendue.
Evidemment, les sous-fifres de Simon exécutent la classique descente de représailles chez Centho, explosent ses rûches au calibre 12, puis tombent comme des mouches. Personne n'arrive à l'arrêter, alors les amis de Simon décident d'envoyer AvaMind, le nouvel apiculteur, pour lui régler son compte dans une station essence.
Quelques instants plus tard, et après m'être réveillé de ma sieste digestive de pizza, je retrouve Centho dans un nouveau centre d'appels. Pan pan boum, ça distribue des salades de phalanges, mais il n'y a rien d'intéressant à voir, ou même à entendre. C'est filmé sans style et la bande son est absente. De fil en aiguille, on apprend que Simon est le fils de Valérie Pécresse, la Présidente des USA (dans ce métavers).
Et comme ils n'ont toujours pas réussi à arrêter Centho, ils engagent Jul fringué comme JoueurDuGrenier pour essayer de faire la peau à Centho.
Le scénario suit vraiment la structure de John Wick (le premier film), d'où le titre de la critique. Il y a tout : le mec increvable, le fils dans la merde (même si ici il n'est pas directement responsable, mais passons), le père/le vieux qui lui dit qu'il a fait une connerie et qui sert à faire comprendre au spectateur que le héros, c'est un costaud. Il y a les sidekicks, il y a les scènes de baston.
Bref, il y a tout.
Sauf le talent.
C'est encore moins intéressant qu'un Europa Corp, voire qu'un Uwe Boll. Pas de chorégraphie sympa, pas de scène marquante, pas d'effets visuels marquants, d'idées de mises en scène.
Bref, c'est du WIsh.*
* Ca concerne évidemment la réal, pas les créateurs mentionnés.