Gazette du FIFIB 2020 :
"Produit par Jia Zhangke (A Touch of Sin, The World), The Best is Yet To Come dépeint également la violence sociale de l’Empire du milieu avec cependant un peu moins de justesse que son mentor. Nous suivons donc Han Dong (Bai Ke) fraîchement arrivé à Pékin et qui peine à trouver du travail du fait de son manque de diplôme. Avec à la fois son talent et son abnégation, il parvient à se hisser au rang de reporter. Son parcours fastidieux est filmé avec toute la vivacité propre à une rédaction. Des cadrages assez serrés nous immergent complètement dans l’investigation du journaliste. Les personnages ont beau avoir une certaine nuance, ils ne sont pas exempts de certains clichés un peu niais du genre biopic et film américain sur le journalisme. C’est sur ce point que le film peine à convaincre pleinement alors que la photo et la mise en scène installaient quelque chose de noir et réaliste. Finalement sur le plan technique le film reste très soigné, de quoi s’intéresser à la carrière de ce jeune réalisateur."
PS : Bon clairement je m'attendais à voir des personnages complètements déshumanisés et broyés par le système comme certains films sociaux chinois de l'an dernier. Mais on a un film un peu humaniste qui utilise des poncifs du cinéma étatsuniens. Pourquoi pas mais c'est un peu surfait par moment, je trouve que ça dessert l'ambiance et l'histoire plus qu'autre chose.