drame nippon esotérique et appuyé sur la cohérence des mondes
Là où Rodriguez et Tarantino avaient su créer des hommages réussis aux films de série Z avec leur programme Grindhouse, Big tits zombie échoue lamentablement.
On retrouve pourtant une volonté de se comparer aux deux maitres, notamment dans l'utilisation d'effets de rayures ou de sauts sur la pellicule, ainsi que de certains soucis toujours sur pellicule que je n'ai jamais rencontré lors de projections au point que je me demande dans quelle mesure ils n'ont pas été inventé... Enfin passons ce n'est pas bien important ou intéressant! L'une des actrices principales va plus loin dans l'hommage en portant une version miniaturisée (entendez par la un mini short et ce qui peut ressembler à un tout petit haut) du costume de la mariée dans Kill Bill. On peut aussi ajouter de nombreux éléments mexicains dont pas mal de mexicains japonais (!!!!!!!!?)
Il se trouve d'ailleurs que les combats ne sont pas bien originaux, appuyés par des effets spéciaux peu évolués et une mise en scène loin d'être recherchée. Je me suis senti un peu comme en face du combat en noir et blanc du premier Kill Bill sauf que là, ce n'était pas une volonté du réalisateur je présume.
Disons que la nouveauté de ce genre de film de zombie va se limiter aux petites tenues portées par les comédiennes qui sont aussi bonnes actrices que je suis bon pilote de ligne. Je me suis lancé dans le visionnage de ce pan du cinéma de genre pour me donner une idée de ce à quoi pouvait ressembler ces films mais j'ai bien peur que l'on ne m'y reprendra plus, ou alors lors d'une soirée nanars!
Le réalisateur prend en plus le droit de citer le maitre Leone lors du lancement du film... J'ose l'imaginer s'il était encore en vie, se demandant pourquoi. Oui juste pourquoi? POURQUOI? parce que bon, sensiblement on ne sait pas bien!