Le réalisateur du Diable s'habille en Prada et de Marley et Moi revient pour une nouvelle comédie avec Jack Black, Steve Martin et Owen Wilson, trois comiques qu'on a toujours pas oublié.
L'histoire est sur un concours d'ornithologie et comment trois mordus d'oiseaux gèrent leurs vies à travers ce défi de battre le record de nombres d'espèces vues aux Etats-Unis.
Au bout d’une 1h40 assis au cinéma, force est de constater que l’observation d’oiseaux n’est pas un bon sujet de comédie. On apprend tout de même plein de choses dans The Big Year, principalement sur l’obsession des oiseaux. Tiré du livre du reporter Mark Obmascik et celle-ci oppose trois «birdies» incarnés par les canons de l’humour Steve Martin, Jack Black et Owen Wilson.
Wilson campe le rôle de Kenny Bostick, détenteur du record du Big Year, lequel consiste à observer le plus grand nombre d’espèces différentes en Amérique du Nord durant un an (le véritable record est de 745). Il est prêt à mettre son mariage sur le pilori pour s’assurer que personne ne brise son record, barrant ainsi la route aux aspirants champions, l’homme d’affaires Stu (Steve Martin) et le novice Brad (Jack Black).
Or, cette comédie attachante arrive rarement à provoquer de bons rires gras. Pourtant, il y aurait eu matière à des revirements de situation plus cocasses que ceux qui s’enchaînent dans le film. Puis, derrière le passe-temps excentrique, une certaine morale tend à s’élever du scénario: Bostick sacrifie tout pour un record alors que Stu et Brad, qui se lient d’amitié en cours de périple, retrouvent plutôt l’essentiel (la famille, l’amour) grâce à leur passion.
Au moins, les paysages sont magnifiques, alors que les trois aventuriers vont d’une alerte météorologique texane aux montagnes de l’Oregon, en passant par les côtes du Massachusetts jusqu’à l’île Attu, perdue dans la mer de Béring.