Road to Nowhere!
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Pour moi c'est un peu "Dysneylanbd"...
Ce film a un script un peu léger, et pour commencer il est trop surjoué.
Dès la 1ère scène, le gars qui fini tranquillement son sky puis qui les regarde lentement, alors qu'il sait que ça va cogner c'est digne des plus mauvais scénarios, en décalage avec la mise en scène qui se veut réaliste. Puis les coups de pelles qui normalement laissent le plus costaud au carreau mais dont ils se relèvent.
Ça m'a fait penser à "Il était une fois Hollywood" mais n'est pas Tarantino qui veut 😉
Bref.
L'astuce de faire raconter des épisodes aussi est un peu trop présent. C'est un peu une pâle copie d'un principe répandu avec plus de savoir faire.
Et surtout ça lui évite de donner de la profondeur aux personnages en les faisant vivre au quotidien.
C'est dommage car dans ce milieu il y aurait eu de quoi faire un sacré truc, en faisant encore plus ressortir l'american way of life à peine évoqué.
Des invraisemblances également, par exemple lorsqu'il sont dans la chambre d'hôtel après son pied martyrisé, il a un débardeur complètement maculé de graisse.
Alors qu'on ne le voit jamais mécaniquer, surtout avec une cheville en vrac.
Les bécanes qui ne changent pas en 15 ans de durée du film,
...
Pire, lors du picnic il devance son Chef pour mettre un taquet au gars de l'autre bande ! Pour connaitre les codes dans ce milieu, on ne fait JAMAIS ça, JAMAIS.
De la même manière les chefs de bandes, surtout prez de plusieurs chapters ne sont jamais défiés en combats singuliers, il existe une hiérarchie apte à les déposer.
Ensuite s'ils veulent, ils peuvent en venir aux mains voire plus.
quelques patches "Onepercenter" (1%) également, qui n'avaient pas grand chose à faire ici d'autant qu'aucune référence n'est seulement évoquée, même si elle est relativement connue.
Il y a beaucoup d'incohérences, trop pour un film tiré d'un bouquin sur les Outlaws, un des quatre grandes familles de bikers.
Le livre de Hunter S. Thompson sur les Hell's serait à ce sujet bien plus précis que celui de Danny Lyon, d'ailleurs ce fut (Thompson) le créateur du style "gonzo".
Mais ce film a le grand mérite de "vulgariser" de manière très soft l'histoire des gangs motorisés, objets de mythes.
La fin notamment, lorsqu'au lieu d'un lame le jeune abat le Chef au .38 faisant preuve de la plus parfaite déloyauté, est très réaliste.
Voilà pourquoi je pense que c'est un peu "Dysneyland" mais qu'il est quand même intéressant...
Créée
le 15 juil. 2024
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