Leçon de cuisine pour réalisateurs en manque d'argent qui veulent violer l'âme de leurs spectateurs

Partir de l'idée génialissime d'un écrivain génialissime (Dino Buzzati), le priver de son oeuvre en attribuant l'idée à un écrivain américain et filer le tout à Richard Kelly qui avait fait baver toute une génération devant sont chef d'oeuvre abscons, Donnie Darko.
Plonger l'histoire dans les seventies sans aucune raison, créer un univers malsain qui ressemble à une copie ratée de David Lynch, faire jouer le tout par des acteurs absolument pas convaincant, Cameron Diaz en tête, avec ses émotions figées et son personnage insipide. Se donner une prestance quelque conque en donnant à son film une espèce d'esthétique léchée, de touche personnelle, qui ne fait qu'illustrer un scénario à la hauteur du film entier ; des éléments absurdes qui frisent le ridicule, des scènes à se pisser dessus de rire tant le tout est risible. Oublier vite le scénario de base pour se concentrer sur des éléments incohérents, insipides, terriblement prévisibles. Rajoutez par ci par là des phrases bien merdiques qui tombe à plat, des émotions surprenantes aux mauvais moment. Envoyer le film dans une histoire de monde parallèle avec un univers qui se veut terrifiant, des aliens et du wtf à s'en exploser la cervelle. Monter le tout avec ses pieds.
Secouer très fort. Donner le résultat à des cinémas en écrivant sur l'affiche "Par le réalisateur de Donnie Darko". Gagner quelques millions, se foutre de la gueule des spectateurs.
Tout jeter.
Donner le scénario à un réalisateur capable d'en faire quelque chose.

PS : Conseil de spectateur à spectateur : vite éteindre sa télévision, même avant la fin du film.