Un ancien membre de l'IRA, qui fait aussi de la boxe, sort de ses 14 années de prison et compte bien se ranger en pratiquant le noble art et retrouve la femme avec qui il était auparavant.
The boxer fut pour Daniel Day-Lewis l'occasion de devenir boxeur après un entrainement acharné durant plusieurs années pour devenir crédible à l'écran. Et effectivement, il est impressionnant dans sa gestuelle, on dirait que l'acteur disparait à ce moment-là. Mais ça n'est pas vraiment un film sur la boxe, mais plutôt sur le passé, ce qu'on a oublié, ce qu'on a laissé après 14 ans de prison, et surtout, sur la possibilité de refaire sa vie, si possible en compagnie d'Emily Watson.
C'est très bien filmé, sur des bâtiments laissés en ruines après la guerre, et sur l'entourage du personnage de Day-Lewis, dont son ex beau-père joué par la flippant Brian Cox ou lui, comme les autres acteurs, ont un accent irlandais parfois à couper au couteau.
Là où le bat blesse, c'est que, contrairement à la précédente collaboration Sheridan - Day-Lewis, Au nom de mon père, ça manque peut-être d'une forte émotion pour m'emporter plus que ça. Mais rien que pour la performance de l'acteur, je recommande le film, qui parle aussi en substance de l'Irlande, un pays qui semble violent de nature, y compris chez les enfants.