Histoire/Scénario : Un groupe d’amis gays se retrouvent dans l’appartement de Michael pour fêter l’anniversaire de Harold. Si au début fête, humour et sarcasme sont légions, la soirée finit par devenir un puit de règlements de compte. Un huis clos fort intéressant qui mise tout sur ses dialogues. En effet, les différentes discussions sont incroyablement bien écrites, intelligentes et pertinentes. Le tout est drôle et percutant à la fois. C’est aussi un film qui vaut pour l’époque qu’il met en avant, la reconstitution est très réussie que ce soit en terme d’ambiance ou de problématiques. Même si ce film se passe à une époque différente, les différents thèmes abordés ont un goût de déjà-vu. En effet les problématiques de la communauté gay abordés sont tout à fait transposables à notre époque, c’est tout à fait d’actualité, beaucoup pourrait se reconnaître dans les différents personnages. D’ailleurs ces personnages sont tous bien écrits, très marqués, très différents entre eux. Dommage que l’on souligne bien trop les clichés et les stéréotypes, même si au bout d’un moment on n’en tient plus rigueur. Il faut être clair, on est devant un film tiré d’une pièce et ça se voit ; il y a un côté très artificiel, très théâtral qui se dégage. Il aurait peut-être fallu adapter réellement la pièce en film et pas juste la transposer.
Musique/Son : Une ambiance soul et jazzy qui régale les oreilles.
Visuel/Réalisation : Une réalisation réussie, une bonne mise en scène, une photographie sublime, les décors sont très beaux, l’ambiance visuelle est très soignée. La reconstitution des années 1960-70 est convaincante que ce soit dans les décors ou les costumes.
Acteur/Doublage : Un casting très bien choisi composé d’acteurs talentueux. Il faut souligner le trio de tête, Jim Parsons, Zachary Quinto et Matt Bomer qui nous offrent une prestation fabuleuse.
Avis : C’est un bon film, avec de très bons dialogues, de très bons acteurs, une très bonne ambiance mais il lui manque un petit quelque chose.