C'est tout simplement grâce à son titre et à son affiche que j'ai eu l'envie de voir ce film.
Ce que j'ignorais avant d'entrer dans l'une des petites salles du Luminor, c'est que le long-métrage que je m'apprêtais à voir était muet.
Au début je croyais juste que c'était l'introduction et puis au bout de trente minutes j'ai compris que ce film était dénué de dialogues. Veit Helmer pense effectivement qu'ils constituent un mode de narration totalement non-cinématographique et qu'il est possible de s'en passer.
C'est donc uniquement par des onomatopées, des bruitages et de la musique que l'histoire est racontée. Légèrement "perturbant" dans un premier temps, cela devient assez vite reposant et cela prouve aussi que l'on a pas forcément besoin de mettre des mots sur la bouche des personnages pour être émus ou pour rire.
Tourné en Azerbaïdjan, j'étais loin d'imaginer que le film était de nationalité allemande. C'est le réalisateur, fasciné par ce pays, qui a voulu tourné là-bas parce que c'est un endroit où se mélange différentes cultures et religions.
Depuis qu'a eu lieu le tournage le quartier a malheureusement été détruit. The Bra est ainsi un bel objet lui faisant hommage.
En conclusion : c'était une expérience enrichissante et fascinante que de voir ce film. Je suis heureuse de l'avoir vu sur grand écran et vous le conseille chaudement!
Coup de coeur!
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