Franchement, j'arrivais pas à me décider pour le titre.
Je te laisse les trois en vrac.
Au fait salut les zamis, ça fait un moment que j'ai rien posté ici, pourtant j'ai écrit des bribes de trucs sur les œuvres que j'ai vu pendant le Festival International du Film Chiant et que quand il sera fini, bah je posterais tout d'un bloc, d'un seul.
Une fellation, et des éloges c'est ce qui m'a donné envie de voir ce film. Y'a un moment surement. Je ne sais plus quand.
Et puis Chloë Sevigny qui se pourlèche les babines dans Gummo, moi ça m'a redonné de l’intérêt à voir ce film.
Ouais mais voilà, je ne m'attendais pas à ça. Je ne m'attendais pas à voir un Vincent Gallo qui accapare la pellicule, qui bouffe l'image. J'veux dire merde il en occupe plus de la moitié plus de la moitié du film.
L'autre moitié ça doit être du paysage, de la route. Ça s'étire.
Non je n'aime pas ce film.
Mais pourtant, cette confrontation avec Daisy, c'est beaucoup de choses à la fois. C'est cru, c'est dur, c'est le point d'orgue du film. De lui jaillit le fin mot de l'histoire. L'explication de l’errance, de cet homme perdu, les yeux un peu rougis par la peine qu'il traîne.
Si tu avais fais le lien lors des deux premières rencontres féminines bordant son voyage, pour la troisième, sur le coup était ce si évident?
Pour moi ce film c'est beaucoup de détour, que je ne goûte guère et pourtant.
J'étais là, marmonnant dans ma tête, quelques mots bien senti sur ce film, je me voyais déjà reproduisant ma critique de to the wonder, appliquant le modèle à ce lapin en chocolat.
Générique, je passe faire pipi, des choses se connectent.
Alors me voilà bien embêté, parce que Vincent Gallo a fait mine de me traîner de partout, comme pour me perdre d'ennui, pour me noyer dans la détresse de Bud.
Eh oh, un mec qui s'appelle Bud et qui ne bois plus.
Enfin, je disais, pour me noyer dans la détresse de Bud. Et au final tout est limpide.
Je me disais "vraiment quel beau métier, cinéaste, à loisir tu peux filmer des corps nus" vision biaisé, mais pas forcément inexacte.
Salut Chloë, j'aimerais voir tes jolis seins. Et le spectateur aussi, dis, c'est pour mon film, deep profond sur un mec qui ère, qui a tout perdu, même l'estime de soi.
Oki Loki.
Je me disais en moi même, des méchancetés de la sorte à propos du film.
Mais j'avais tort, Vincent Gallo ne voulais pas (seulement) filmer Chloë Sevigny à moitié nue, il voulait filmer autre chose.
Et cette autre chose, ça s'installe à petit feu pour qu'à un moment la sauce prenne parfaitement.
La voilà la difficulté. Noter un film qu'on n'a pas aimé, mais qui en y repensant te parait bien plus concret.
Merde.