The Brown Bunny par AudreyLaPlante
Comtemplation pour certain, ennui pour d'autre... Il n'en demeure pas moin que le film intrigue. Il intrigue par une réalisation à l'opposée de celle de Buffalo'66. Les cadres son "décadrés", "mou" (mise au point volontairement approximative), l'ambiance est underground, brut, en outre trés road-movie façon documentaire! Ce choix est artistique donc contestable selon les gouts et les ressentis. L'omniprésence de Gallo à l'écran nous hypnotise, ses brèves rencontres disons le, sur-réalistes, nous intriguent. La figure errante d'un être humain, perdu dans ses émotions, à la recherche de la personne qui le raccroche à la vie. Puis le climax, ce moment ou l'empathie ressenti pour Bud s'évapore en quelques secondes...pour revenir malgré nous : Là est le talent de Vincent Gallo, nous faire aimer et détester une entité, une entité qui n'est qu'une copie améliorée de notre personne...un condencé d'erreurs et de réussites, de regrets et de pardons...une psychanalyse pure et touchante.