Il est indéniable que THE BRUTALIST est une expérience de cinéma à vivre en salles par la grandeur de sa proposition en tant qu’œuvre. En tournant son film en pellicule VistaVision 70mm, Brady Corbet ancre sur la toile la fresque d’un architecte juif libéré des camps de concentration et arrivant aux États-Unis pour vivre le « rêve américain ». Un rêve qui entremêle la beauté et l’horreur de cette Amérique prête à profiter du traumatisme de cette Europe meurtrie par la guerre pour s’affirmer et s’auto-attribuer le mérite de leur savoir.
Et malgré le talent d’Adrien Brody, Felicity Jones (la meilleure du film) et Guy Pearce, j’ai été assez peu réceptif à cause de sa mise en scène sobre au service d’un scénario complexe et de son rythme irrégulier (même malgré l’entracte de 15min pour séparer les 2 parties du film après 1h40 de film moins intéressantes que la 2nde moitié).