Après la Seconde Guerre mondiale, on suit l'intégration aux États-Unis de l'architecte László Tóth (Adrien Brody) ainsi que son impact psychologique...
J'avais eu quelques attentes sur ce film puisqu'il est produit par le studio A24. Puis, il est nominé dans plusieurs catégories aux Oscars de 2025. Le résultat est tellement réussi que je le recommande à tout le monde (autant au cinéphile qu'au grand public).
Les acteurs sont incroyables et talentueux dans leurs rôles comme Adrian Brody, Felicity Jones et Guy Pearce qui ont été très convaincants dans leurs personnages complexes et humains.
La forme est excellente et magnifique puisque les plans (plongée, contre-plongée...) et les mouvements de caméra nous aident à l'immersion du film. Le jeu de lumière prend également une énorme importance puisqu'il augmente efficacement l'impact émotionnel d'une scène et les émotions des personnages.
J'ai un grand coup de cœur sur la bande sonore du film que je trouve exceptionnelle puisqu'elle accompagne très bien les scènes de Brutalist. La musique qui accompagne le film nous fait ressentir plein d'émotions comme la peur, la joie, la surprise et la tristesse.
Les thèmes de la créativité et de l'amour sont extrêmement bien exploités.
De plus, Brady Corbet (réalisateur du film) transmet un message profond à ses spectateurs concernant la place de l’art dans notre société, le capitalisme, les conséquences de la guerre, etc.
La lutte entre l'art et l'argent bouleverse les personnages. Au moins l'art gagnera et marquera les esprits. Comme László Toth, de nombreux artistes de notre société ont malheureusement la reconnaissance de leurs arts beaucoup plus tard dans leurs vies ou après la mort.
Ne vous laissez pas intimider par la durée du film. The Brutalist a un rythme bien maîtrisé et pas du tout indigeste. Puis, il y a un entracte de 15 minutes au milieu du film, ce qui est plutôt rare dans un film actuel.
Bref, je recommande à tout le monde d'écouter cette pépite du 7e art!