J'avais déjà été touché par cet amour impossible entre deux soldats israéliens dans Yossi & Jagger, intéressé par la complexité de la relation entre le fils homosexuel d'un ancien officier nazi et un agent des services de renseignement israélien dans Tu marcheras sur l'eau, et je continue sur ma lignée avec The Bubble, une histoire d'amour aussi torturée que le sont les relations entre les arabes et les israéliens, bien plus sérieuse et profonde que la comédie romantique française Mauvaise foi de Roschdy Zem.
Dans le film, l'histoire d'amour entre Noam de Tel-aviv et Ashraf de Naplouse, est mise en parenthèse par un rappel simple mais efficace du conflit qui oppose deux nations, deux cultures et deux peuples : l'accouchement à un contrôle (barrage) israélien d'un bébé mort-né dans les premières images, puis la mort accidentelle de la soeur d'Ashraf causée par un soldat israélien, dans les dernières minutes.
L'histoire est touchante même si on a un peu des impressions de déjà-vu (Mauvaise foi, Jérusalem) récentes. Les acteurs donnent le sourire, la colocation fait penser à Friends, et on a envie de croire que Tel-aviv est une ville aux moeurs libérées.
Un joli film engagé, non pas politiquement, mais pour la paix et l'amour. Une histoire d'amour sur fond d'appel à l'intelligence. Ca ne fait jamais de mal à voir...