Le contexte du film rend sa critique difficile.
Beaucoup de films ont pour toile de fond un amour impossible. Et The Bubble ne fait que transposer cette problématique en introduisant un amour homosexuel dans le conflit israelo-palestinien. Certes c'est beau, "l'amour pas la guerre etc." Mais c'est convenu.
Alors bien sûr, on peut opposer à cet argument le fait que c'est un film essentiel, qu'il fallait le faire. Oui, il fallait le faire. Mais il fallait le faire MIEUX.
[SPOILER ALERT]
Eytan Fox... Non mais franchement Eytan Fox, qu'est ce que c'est que cette fin? Bien sûr on peut vouloir mourir avec son amant, penser que dans un au-delà l'amour sera (probablement) possible. Mais cette fin lyrico-pathético-lacrymo-explosive a les relents d'une moralité douteuse.
Peut-on franchement considérer que se faire exploser à Tel Aviv est un acte d'amour? Peut-on sincèrement dire que l'acte terroriste est un acte amoureux? Non ! Surtout pas après le commentaire off avant le générique final.