Redemption Song
Atlantic City, l'Ohio, Las Vegas... Paul Schrader nous emmène dans l'Amérique du jeu et des casinos, celles de l'apparence, des lumières et des paillettes, pour y suivre un personnage pourtant...
le 31 déc. 2021
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À l’inverse d’un Casino de Martin Scorsese (ici crédité au rang de producteur exécutif du film) qui met en scène toute l’effervescence de la salle de casino, Paul Schrader (son scénariste pour bon nombre de films) prend le parti de se concentrer sur un homme dans une ambiance austère filmée en 16/9 et la majorité du temps en plan fixe. The Card Counter suit un joueur de blackjack au passé mystérieux, hanté par les démons de son passé de tortureur de prisonniers américains.
J’ai été sidéré par la sobriété du film, qui est bien loin de ce à quoi on pourrait s’attendre. Oscar Isaac est parfait pour ce rôle de joueur modeste qui cherche à éviter que les autres répètent ses erreurs du passé. On en apprend finalement assez peu sur lui, et j’aime bien ce côté énigmatique qu’il reste du personnage, même à la fin du film.
La sous-texte du film est assez évident mais bien mis en avant mais ne cherche pas à matraquer son message. À l’inverse de Désigné Coupable (sorti l’année dernière) qui essayait de montrer l’horreur de Guantanamo sans y parvenir, The Card Counter y arrive très bien avec des effets de mise en scène qui mettent mal à l’aise.
Un bon premier film de 2022 !
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Créée
le 3 janv. 2022
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