e.t.
Un duo de scénaristes (Chan Hing-Kar, Gordon Chan) qu’on imagine sous cacheton et un duo de producteurs (Chua Lam, Michael Lai) qu’on imagine tout autant crédules sont à l’origine de l’étonnant et...
Par
le 28 juil. 2014
6 j'aime
Un duo de scénaristes (Chan Hing-Kar, Gordon Chan) qu’on imagine sous cacheton et un duo de producteurs (Chua Lam, Michael Lai) qu’on imagine tout autant crédules sont à l’origine de l’étonnant et perplexe The Cat, fulgurance science-fictionnelle que son auteur, Lam Nai-Choi magnifie par la touche qui le caractérise. Il livre un film bizarre s’inspirant d’œuvres de cinéma comme Danger planétaire (1958) et bâtard dans les différents tons qu’il emploi, notamment au travers de touches horrifiques qu’il s’amuse à mêler au gore. Il enfante alors une œuvre badass et de mauvais goût. Lam Nai-Choi y joue aussi bien avec l’érotisme auteurisant (la scène humide avec l’actrice Christine Ng revenant de sa partie de tennis) dont il moque l’univers – voir l’écrivain avec son énorme demeure remplit de livres et dégustant des mets d’un certain standing – que de l’actioner de série B lambda avec ses gunfights et ses explosions (voir ici dans la troisième partie l’utilisation des cocktails Molotov), véritable tourbillon de violence enflammé. Lam Nai-Choi joue donc, il s’amuse à nous raconter cette histoire de monstre du troisième type en bricolant, usant du système D pour dégainer son armada de divertissement à base de scènes hautement perchées. Le spectateur est à la fois halluciné et consterné.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2014/06/27/the-cat-1992-lam-nai-choi-avis-review/)
Créée
le 28 juil. 2014
Critique lue 349 fois
6 j'aime
D'autres avis sur The Cat
Un duo de scénaristes (Chan Hing-Kar, Gordon Chan) qu’on imagine sous cacheton et un duo de producteurs (Chua Lam, Michael Lai) qu’on imagine tout autant crédules sont à l’origine de l’étonnant et...
Par
le 28 juil. 2014
6 j'aime
Alors là attention, mesdames et messieurs. Car vous êtes sur la fiche de ce qui est très certainement le plus gros nanar qui puisse exister, un sommet dans la débilité outrancière, dans le délire...
le 30 sept. 2010
4 j'aime
Je pensais qu'il s'agissait d'un film d'horreur ou d'un film fantastique un peu plus sérieux que ça ; en réalité, c'est une sacrée série Z par un réalisateur que je connais mais dont je n'avais pas...
Par
le 25 mars 2017
3 j'aime
5
Du même critique
Disparu. L’Enfer des armes de Tsui Hark est une œuvre mythique à elle toute seule. Troisième et dernier film de Tsui Hark de sa période dite « en colère », l’original est interdit par le comité de...
Par
le 31 janv. 2013
32 j'aime
2
The Murderer commence dans le Yanji, ce début de film est d’un aspect quasi documentaire, Na Hong-jin nous montre une région aux immeubles vétustes et sinistres. Il y a une misère palpable qui...
Par
le 11 févr. 2013
31 j'aime
2
Kim Jee-woon réalise une pépite de style. La réalisation a du style comme son personnage principal (Lee Byung-hun). Tout y est stylé, les plans, les costumes taillés, la belle gueule du héro...
Par
le 28 mai 2013
31 j'aime