The Cat
5.8
The Cat

Film de Lam Nai-Choi (1992)

J'te donne un chat.

Pour débuter ce vingt-cinquième film crétin du dimanche, j'avais eu dans l'idée de me visionner le dramatico-comédico-bordelico-bricolo film Die Hard Dracula (Yeepee Kay Moda Fucka Helsin' ) et j'étais d'ailleurs assez heureux de pouvoir mettre la patte avide et affamée sur une version de la légende de Dracula qui aurait fait se retourner dans sa tombe Braham Stocker. Et voilà qu'après dix minutes de visionnage d'une rare splendeur le stream pourtant légal saute et ne fonctionne plus. Après moult essais je décide la mort dans l'âme de me rabattre sur l'une des grandes origines du mal, le tout premier film dans ma liste de préparation aux films crétins du dimanche : The Cat de Lam Nam Choi, bien évidemment ne trouvant pas le film à un format correct, ce sera en mandarin non sous-titré.

Bondouw, on est les Tinois

Plus que du Asylum, la société la plus citée quand on parle de navet, il y a du Troma dans ce film, depuis les effets spéciaux complètement bricolés mais étonnant pas si mal fichus si l'on estime le coté bis de bis d'origine du film, n'en faisant pas pour autant une merveille du genre loin s'en faut. Quand des quidams et un super-chat se fritent pour lutter contre un gros malabar (le chewing-gum, pas la montagne de muscle) on s'attend forcément à des scènes d'anthologie, et ponctuellement mais surement le film nous les sert avec un grand plaisir de quoi se sentir coupable mais totalement décomplexé.
Mais hélas les chats ne font pas des chiens et pour se taper ces moments de bonheur, il faudra bien se taper ce qui semble être un scénario écrit par des cerveaux fatigués, entre accumulations inutiles et incohérences (mais qu'est-ce que... pourquoi ça se fritte là ?? ) renforcé par mon incompréhension de la langue, sans compter les longueurs, paraissant d'autant plus pénibles qu'elles sont incompréhensibles.

Lapin dirigé à la carotte

Heureusement il y a des points positifs : Une photographie parfois bien fichue mais pourrie par une post-prod dégueu saturée de noir histoire de rendre le tout complètement impossible à regarder, à préciser certaines scènes me donnaient l'impression de regarder Rayman entre le jaune de la peau des acteurs et le noir des vêtements sur fond noir.
Autre point positif également une fight scene de kung-fu bestial du plus bel effet, montrant que finalement même le chat extra-terrestre psychotique n'est pas beaucoup mieux que tous les autres acteurs du film.

Bubblegum yum yum !

Alors globalement on a quoi ? Un film complètement bordélique, un sacré moment de décomplexion complètement délirant avec des acteurs qui font au mieux avec un scénario random à base de meurtres par grappes de douze et de monstre même si je me suis ennuyé pendant une partie du film.

Un jour peut-être referais-je cette critique... enfin quand j'aurai les sous-titres... dommage.

Créée

le 24 août 2014

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Crillus

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