La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
80 j'aime
4
Agent de sécurité dans un centre commercial, Cemil rêve de devenir acteur et passe des castings sans succès. Il en vient à s'identifier à une vedette des années 60 du cinéma turc. Baris Sarhan reprend pour son premier long-métrage un personnage de l'un de ses courts mais dans une histoire très différente. Cemil est un homme plutôt timide et maladroit qui va peu à peu se transformer en un perdant flamboyant, et assez pathétique, il faut bien le dire, devenu un clone tardif d'un acteur iconique du cinéma classique turc, bien oublié de nos jours. Ce dernier jouait les méchants séducteurs avec une certaine délectation et Cemil, qui est son opposé, va totalement péter les plombs en regardant les nanars que l'ancienne star a tourné, en boucle. Le film de Sarhan semble lui aussi perdre les pédales et a du mal à se renouveler sur la distance mais le cri d'amour au cinéma est réel et fait accepter des passages laborieux. Dans ce thriller déboussolant, il y a même une femme fatale et quelques bagarres. On s'amuse pas mal même si on est parfois atterré.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste IFFR Rotterdam 2021
Créée
le 5 févr. 2021
Critique lue 66 fois
1 j'aime
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
80 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
74 j'aime
14