La série B au budget, casting et communication beaucoup trop importante. La franchise Cloverfield a une drôle de trajectoire et dire que ce volet manque de souffle épique et de bestioles. Cochant toutes les cases du film de vaisseau spatial et rappelant hélas pour lui Alien, Event Horizon et bien d'autres références plus récentes, Paradox porte les stigmates d'un film mal branlé qui a du avoir 36 versions de scripts et 5 paires de mains. Les personnages n'ont pas de profondeur et ce qui se passe sur Terre fait l'exploit d'avoir encore moins d'intérêt que ce qui se passe dans l'espace. Est-ce que l'on osera parler du dernier tiers qui enchaîne les accidents d'équipage et les plots twists pétés proche du film parodique ?
Ressemblant de loin comme un blockbuster mais de près à un épisode random de Black Mirror, ce Cloverfield fait le taf un dimanche soir à regarder l'oeil torve. Divertissant tout en étant naze, amusant mais terriblement nanardesque, on en vient à se demander quand Netflix pourra se targuer d'avoir un vrai bon premier film à spectacle.