The Company Men par Julien Camblan
Une longue tranche de vie sur les licenciements et ce qui vient après. On y apprend qu'il y a une vie pendant et après le chômage, que la famille c'est important, qu'on s'en rappelle plus facilement en posant du contreplaqué qu'en étant commercial dans une grande entreprise, que les patrons sont des grippe-sous égoïstes pour qui même l'amitié ne compte pas et qu'il est plus facile de repartir du bon pied quand on est jeune que lorsque les cheveux blancs ternissent notre CV, à part si on est soi-même riche et qu'on peut recréer une entreprise.
Plein de bonne choses sur fond de lenteur, avec un sérieux manque d'enjeux. Je suis sorti de la salle gonflé de déception. Tout ça manque sérieusement de pêche et/ou d'un message plus fort.
Le film semble bien fade là où un In The Air, vu de l'autre côté du licenciement, pouvait au moins se targuer d'une certaine poésie dans son fatalisme.
Lueur d'espoir, il semblerait que Ben Affleck ait garni son jeu d'une ou deux expressions supplémentaires (mais je ne suis pas sûr de moi, j'ai peut-être mal vu).
Bon allez, ce n'était pas chiant pour autant, Tommy est toujours sympa à l'écran et ça fait plaisir de revoir Kevin de temps en temps, même s'il n'a que 5 scènes à tout casser. C'est bien joué, on en apprend un peu sur la recherche du boulot aux US et... Merde, je suis en train de chercher des points positifs, là.