The Constant Gardener met en scène un homme, Justin, qui enquête sur l'assassinat de sa femme, Tessa, une militante active pour Amnesty au Kenya. Il découvre qu'elle avait établi un rapport accablant contre un laboratoire pharmaceutique qui testait ses médicaments antituberculeux sur la population africaine, en dissimulant les cas d'effets indésirables mortels. Le gouvernement anglais est impliqué dans l'affaire, ce qui vaut à Justin d'être menacé de mort. Résigné, il va faire éclater la vérité par amour pour sa femme, quitte à le payer de sa vie.
L'intrigue est très intéressante et bien rythmée, même si elle manque peut-être un peu de subtilité - j'aurais apprécié que les liens entre les personnages soient plus complexes à démêler (la solution nous est déjà servie lorsqu'on vient seulement de se poser la question). Je regrette également que le Kenya ne soit montré que sous cet angle tragique, qui donne une image globale du pays infidèle à la réalité et perpétue certains clichés. En revanche, les images des paysages et les couleurs sont magnifiques.