Contrat standard
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Il y a une patte Netflix. Et elle est mauvaise, on est d’accord, mais les gros budgets jusqu’à présent sortis ne sont qu’à quelques encablures de la réussite, et surtout, essaient modestement de porter la jauge du kif à son paroxysme. Ryan Reynolds va vite nous sortir par les yeux, mais on le supporte encore.
The Contractor (Lol le nom tiré des Actions burnés des 80’s ou pire, des DTV des 00's) n’est pas un film Netflix. Avec ses couleurs bleues trop sombres et cette prise au sérieux permanente, on tire plus sur une parodie de Mystic river que sur le Marvel-like qui semble faire foi chez Netflix. On est bien chez la pire entreprise du monde, enrobée par une tête d'affiche chaleureuse qui semble nous dire "allez viens, viens on est bien".
Ceci dit, après Sans aucun remords on pouvait légitimement nourrir quelques réticences envers ce genre de projet vu et revu (Il suffit de mettre côte à côte les affiches de The Contractor et du Jack Ryan, déjà avec Chris Pine chez Amazon, pour se rendre compte du foutage de gueule).
Et on aura raison tant on a droit à tout : le marine révoqué par erreur, des flashback avec le père pas tendre, le mec qui vient te voir à des funérailles pour proposer un boulot (on sait à la seconde où il arrive que c'est le méchant du film), le tatouage du drapeau sur l'épaule, la femme qui pleure parce que la guerre c'est violent, et le héros qui ne desserre pas les mâchoires pendant une heure trente.
D'ailleurs, une heure trente, çà peut être long, quand la première baston arrive après une heure de film. Pourtant, on est d'accord, quand on se lance un lundi soir après neuf heures d'un travail pénible devant sa télé avec bière et pizza pour regarder un film appelé The Contractor, c'est pour voir de la baston, hein ! Pour reprendre la comparaison avec Netflix : Tyler Rake est un film avec beaucoup de défauts. Mais on ne peut pas lui reprocher d'être ce qui est vendu, et d'en prendre plein les mirettes. Qu'est ce que The Contractor veut raconter de différent en se la jouant film sur le trauma de guerre sans s'en donner les moyens ? Qu'est ce que The Contractor veut raconter tout court ?
Paresseux dans sa réalisation, illisible dans sa gestion des scènes de combat, mou quand il doit créer de la tension, The Contractor flanche alors qu'il devrait rester dur comme un marine devant son drapeau, la faute à une dualité trop présente dans son script, qui oscille entre deux genres, et n'en réussit aucun.
Et puis est ce qu'on peut en parler des acteurs qui murmurent tout le temps sans raison ?
Fort heureusement Prime s'en sort beaucoup mieux sur son volet séries, sinon j'en aurai peur pour mon seigneur des anneaux. Spoiler : j'ai peur pour mon seigneur des anneaux.
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le 5 avr. 2022
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