Un Joker au-dessus du paquet.

Batman a encore du pain sur la planche et doit maintenant s'occuper d'un ennemi particulièrement coriace et ingénieux : le Joker.
"Batman, the Dark Knight", ou comment faire avec un blockbuster film de commande, une oeuvre personnelle et une réussite indéniable. En faisant de ce deuxième volet de sa trilogie son meilleur film, Nolan nous rappelle Burton et sa propre version du mythique héros.
"The Dark Knight" est, au-delà d'un film de héros, un vrai polar, à la mise en scène et au style urbain utlra-moderne. De quoi rajouter encore plus de richesse à l'univers de Batman. Mais au-delà également d'un thriller strict, c'est un blockbuster riche en émotion, plein de suspense et tout en tension. Et surtout, il y a l'indispensable du film, celui sans lequel il n'y aurait qu'une aventure assez réussie de plus pour l'homme chauve-souris : Heath Ledger alias, le Joker. Son interprétation prend toute la place. Il électrise l'écran, captive, passionne. Par sa puissance de jeu, il crée à lui-seul l'intérêt majeur du film, en faisant de son personnage le meilleur super-vilain de tout film de super-héros jamais fait, mais aussi l'une des plus grandes figures démoniaques de l'histoire du cinéma. Moi, en tout cas, je le place 3ème dans mon top 5 des meilleurs méchants.
Le film, lui marquera indéniablement le cinéma et la saga, en étant en tout point supérieur à "Batman Begins", déjà sacrément réussi, rien qu'avec la scène d'intro, ou bien celle de la tentative du double sauvetage.
D'une pierre deux coups, il est le meilleur film de la saga (et de tout super-héros peut-être ?) et l'un des meilleurs films de Nolan.
Ainsi que la rencontre parfaite entre deux genres : le blockbuster assumé d'un héros mythique et le polar contemporain.
Un presque chef d'œuvre, entouré par le mythe Heath "Joker" Ledger, décédé. Une perte inestimable, pour le coup.