Pour parler de ce film, utilisons une métaphore festive.
Imaginez un banquet massif où toutes les nourritures possibles sont réunies : cochons farcies aux pommes, boeuf bourguignon aux carottes farcies, canard laqué entouré de ses patates douces, flageolets à la vinaigrette, maroilles, bricquebec, camembert, coulommiers, munster, mothe st heray, reblochon, tomme d'arles, cheesecake, fondant au chocolat ; le tout assorti de multiples vins et complété de gras digestifs...
Vous passez un excellent moment, vous riez, rotez et pétez discrètement et tout va bien.
Jusqu'au moment où vous rentrez chez vous et que vient l'étape de la selle.
Je vous laisse alors imaginer le festival qui sortira de votre dessous et l'état des toilettes après votre passage.
The Dark Knight Rises c'est un peu ça : un amoncellement de nourritures délicieuses mais tellement fourre-tout et incohérentes dans leur regroupement qu'on ne retient au final que la séance géante du transfert intestinal.
Tirez la chasse !