Et la tendresse, bordel ?
Dans sa globalité, cela reste tout de même du Nolan : impressionnant, qualitatif et avec un final qui te met une bonne claque. J’aime son style, sa manière de ne faire aucune faute de rythme et de nous entraîner dans le suspense et les scènes d’action jusqu’à s’en bouffer les doigts. J’aime les finals grandiloquents à outrance et les grandes envolées lyriques de Hans Zimmer.
Mais avec ce troisième opus réalisé au détriment de l’émotion et de l’originalité, Nolan s’éloigne tant des comics à l’origine de la mythologie Batman qu’il en renie presque l’héritage. The Dark Knight Rises est loin d’être le meilleur film de Nolan. Comme si le réalisateur, par mégalomanie, s’était laissé dépasser par l’immensité du projet, victime des attentes découlant de son propre talent.
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