Il y a quelques années, Chris Gorak étonnait avec un premier film prometteur (titré chez nous "Los Angeles alerte maximum"), film d'infectés qui parvenait à être stressant malgré un budget riquiqui. Le voici aux commandes d'une production beaucoup plus friquée mais qui paraît étrangement encore plus fauchée.
Il y a de quoi rester perplexe face à un film où une bande de jeunes cons de ricains en visite à Moscou (et qui ne parlent bien entendu pas un mot de russe, ça ne serait pas drôle sinon) se retrouve confronté à une invasion extra-terrestre sous la forme... de lumière. Oui, oui, de lumière. Vider Moscou de ses habitants ayant sûrement du engloutir le budget, il ne reste plus rien pour les effets spéciaux et par moments, ça pique les yeux, notamment dans ses horribles incrustations numériques où encore dans l'apparence finale très cheap des envahisseurs.
Le pire dans tout ce naufrage, c'est que le film de Gorak n'est même pas drôle une seule seconde, étant donné qu'il ne se passe absolument rien à l'écran. On passe du coup près d'une heure et demie à se demander ce qu'ont du fumer les scénaristes pour pondre un truc pareil et si Emile Hirsch est déjà has-been pour avoir participé à ça.